Jusqu'à quel point sommes nous accro à Internet. Pour vous (et contre ma volonté) j'ai testé la semaine sans connexion. C'est pas simple.
Après un rude déménagement, il s'est avéré que mon nouveau logement ne propose pas de ligne téléphonique ouverte. Il m'a donc été impossible d'avoir internet dés l'emménagement. Qu'à cela ne tienne, je vais attendre une semaine afin de la réouvrire. Oui mais voilà, je ne pensais pas avoir autant besoin d'internet dans la vie de tous les jours. Je pense être devenu un assisté de la connexion virtuelle. Je me suis posé la question simple, qu'est-ce que j'utilise sur mon ordinateur qui demande une connexion?
Les Mails bien entendu mais heureusement, il y a le smartphone pour ça. Les réseaux sociaux? Même combat, les divers applications remplacent facilement l'ordinateur. Donc cela n'était pas le plus handicapant.
Enfin viennent les recherches internet bien sûr, mais on peut s'en passer non? Et bien non. J'ai attrapé le réflexe du : attend je vais voir sur internet. Les horaires de bus? Le programme TV? Les horaires des magasins et services publics. Toutes ces choses qu'un smartphone peut faire mais de manière moins pratique. De plus, j'ai plus l'habitude d'utiliser un ordinateur qu'un smartphone (même les SMS je les envoie de mon ordinateur). Beaucoup d'applications font tous ceci mais, n'en n'ayant pas eu l'utilité jusqu'à présent, elles ne sont pas installées sur mon smartphone. Pourquoi ne pas les télécharger et les installer? Parce qu'il me faudrait la Wifi.
Que dire d'autre, il y a aussi les jeux, bien entendu, plus beaucoup de jeux permettent de jouer hors ligne de nos jours. Et pour rappel, je suis développeur Web, plus de maintenance pour mes clients, plus de développement en production directement sur les serveurs, impossible de travailler sur les projets en duo (et oui, impossible de savoir si il y a eu des modifications sur le projet mais aussi, impossible d'envoyer mon travail), rien que du codage hors ligne et seul.
En conclusion, ce fut une semaine frustrante plus que gênante mais instructive. Je n'ai pas peur de le dire, je l'avoue, je suis accro...
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